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Petit guide du diagnostic TDAH & TSA
& Échelles d'autoévaluation
Pourquoi ce guide ?
De nombreux parents sentent intuitivement que leur enfant est "différent", mais peinent à être entendus.
Car aujourd’hui encore, très peu de professionnels de santé ou de l’éducation sont réellement formés aux troubles du neurodéveloppement (TND), en particulier au TDAH et au TSA.
Résultat : ces troubles sont rarement identifiés précocement, et les orientations données sont parfois inadaptées — faute de connaissance ou de formation spécifique.
C’est pour vous aider à y voir plus clair que j’ai conçu ce petit guide du diagnostic, accompagné d’échelles d’autoévaluation pour enfants et adultes. 🎁
Vous pouvez le télécharger librement ici.
Pourquoi c’est si difficile ?
Souvent, c’est l’intuition d’un parent renforcée par un enseignant (face à des troubles d’apprentissage ou de comportement) qui met en lumière une première alerte.
Mais nos enfants, déjà fragilisés par une école peu inclusive et une société qui juge ce qu’elle ne comprend pas, sont alors baladés de spécialiste en spécialiste : orthophoniste, psychomotricien, ergothérapeute, psychologue…
Ces experts chercheront des troubles DYS (dyslexie, dyspraxie, dyscalculie…), parfois comorbides au TDAH ou au TSA, parfois indépendants. C’est un premier pas. Mais ce n’est pas suffisant.
Les bilans sont souvent multiples, coûteux, parfois contradictoires, et les diagnostics de TDAH ou TSA ne sont pas posés — simplement parce qu’ils ne relèvent pas des compétences de ces professionnels.
Et lorsque le trouble est moins visible (TDA sans hyperactivité ou TSA de haut niveau), il passe souvent totalement inaperçu, malgré de vraies souffrances.
Et les adultes dans tout ça ?
Nombreux sont les adultes concernés par un TDAH ou un TSA qui n’ont jamais été diagnostiqués enfant.
C’est mon cas. J’ai reçu mon propre diagnostic à près de 45 ans.
Ces troubles étaient encore moins connus à l’époque, et pourtant, on sait aujourd’hui que plus de 50 % des symptômes persistent à l’âge adulte.
Beaucoup d’adultes souffrent sans comprendre pourquoi.
Certains psychologues proposent des tests de QI. Mais tous ne sont pas formés aux TND : un test mal interprété peut ignorer les signes de TDAH ou TSA, et retarder un diagnostic utile.
Pourquoi un diagnostic peut changer la donne ?
Parce que connaître le trouble, c’est le comprendre. Et comprendre, c’est commencer à se libérer.
☑ Un diagnostic n’est pas toujours indispensable, surtout lorsque la personne connaît bien le trouble et est absolument certaine d’être concernée.
☑ Mais pour d’autres, la validation officielle par un professionnel est un soulagement. J’en ai fait partie.
Et bien sûr, lorsque vous envisagez :
-
une médication,
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des aménagements scolaires ou professionnels (PPS, RQTH, etc.),
le diagnostic est incontournable.
Ma vision personnelle (qui n'engage que moi)
Je considère que la médication ne devrait être qu’une béquille chimique provisoire, et seulement en cas de réelle détresse.
Mais elle peut s’avérer nécessaire et salvatrice, ponctuellement.
Les aménagements, eux, peuvent parfois être vécus comme stigmatisants, mais ils sont parfois indispensables pour éviter une déscolarisation ou une marginalisation encore plus violente.
Mon approche vise avant tout à réduire les symptômes naturellement, mais je reconnais que chaque parcours est unique, et mérite d’être accompagné avec discernement.
📥 Téléchargez le guide
Et découvrez le meilleur chemin (à mon sens) pour un diagnostic complet, fiable et respectueux de votre réalité :
[📘 Télécharger le guide du diagnostic + Échelles d’autoévaluation]