Petit guide du diagnostic des troubles du neurodéveloppement, TDAH & TSA

& Échelles d'autoévaluation

🧠 Difficultés de diagnostic du TDAH 🧠

 

Les parents qui sentent que leur enfant est neuroatypique peinent à trouver une oreille attentive, bienveillante et des conseils appropriés, parce que nos professionnels de santé et de l’enseignement sont très peu nombreux à être formés aux autres troubles du neuro-développement (TND) et plus particulièrement au TDAH et aux TSA. Ils sauront rarement l’identifier et ils pourront donner des orientations et conseils qui ne seront pas toujours appropriés. C'est pourquoi j'ai créé le petit guide du diagnostic que je vous invite à télécharger ici avec les échelles d'auto-évaluation pour l'enfant et l'adulte ! 🎁

Le plus souvent l’intuition des parents est renforcée par un enseignant qui sera challengé par les difficultés d’apprentissage ou de comportement de l’enfant.  

Nos enfants neuroatypiques déjà malmenés par une école non inclusive et par une société qui juge par méconnaissance et mécompréhension des troubles du neurodéveloppement, seront souvent adressés à plusieurs spécialistes, orthophonistes, psychomotriciens, ergothérapeutes, psychologues qui chercheront à identifier des troubles DYS (dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysorthographie) selon leur spécialité. Troubles DYS qui sont des possibles comorbidités du TDAH ou/et du TSA ou qui peuvent exister indépendamment. C’est une avancée, mais ça n’est pas suffisant. Les bilans seront parfois multiples et même quelques fois contradictoires, sans évoquer pour autant un TDAH ou/et du TSA parce que les diagnostics de ces troubles ne sont tout simplement pas dans les compétences de ces spécialistes bien qu’il y ait une grande prévalence du TDAH et des TSA chez les DYS. 

Et quand l’enfant a un TDA sans hyperactivité ou un TSA de haut spectre, ces derniers peut passer totalement inaperçus bien que les difficultés soient présents, mais parce qu'elles sont moins visibles.
 

Les adultes TDAH ou/et du TSA qui sont passés à travers les mailles du filet enfant (dont j’ai fait partie jusqu’à presque 45 ans) sont nombreux. Ces troubles étaient encore bien moins connu lorsqu’ils étaient enfants. Beaucoup de ces adultes souffrent dans l’ignorance de leur trouble quand il est établit qu'au moins 50% des symptômes subsistent à l’âge adulte.

 

Certains psychologues proposent des tests de QI. Malheureusement, ils n’ont pas suivi le cursus des neuropsychologues ou psychologues spécialisés dans les TND et ne sont pas formés à l’ensemble des tests d'évaluation. J’ai souvent vu les conclusions de test de QI réalisés par des psychologues ignorer les signes d’un probable TDAH et laisser un enfant ou un adulte dans l’ignorance de son diagnostic. 

 

La connaissance du trouble amène à sa compréhension et aux possibles solutions. 

Le diagnostic n’est pas toujours utile, à mon sens, quand la personne a une très bonne connaissance du trouble et est absolument certaine d'être concernée. 

Certains ont besoin, psychologiquement de la confirmation d’un spécialiste. J’en ai fait partie. 

Lorsque la médication ou la mise en place d’aménagements scolaires ou professionnels sont souhaités, il est indispensable. 

 

Ma philosophie personnelle (elle n'engage que moi, naturellement) est que la médication ne doit être qu’une béquille chimique provisoire, mais elle est parfois indispensable quand la détresse est trop grande. 

Concernant les aménagements, ils sont stigmatisants et c’est pourquoi il me semble préférable de trouver le moyen de diminuer les symptômes du trouble, si possible de manière naturelle, mais ces aménagements peuvent aussi être absolument nécessaires pour éviter par exemple une déscolarisation encore plus stigmatisante. 

Pour connaitre ce qui est à mon sens le meilleur chemin pour un diagnostic complet téléchargez le :